92 - Hauts-de-Seine

A Nanterre on arrête, à Nanterre on expulse ! Le 7 juillet, 7 enfants âgés de 3 à 11 ans ont été séparés de leur mère, expulsée en Roumanie par le Préfet des Hauts-de-Seine.

Inhumanité, brutalité, indignité : les mots sont insuffisants pour qualifier l’expulsion, muselée, pieds et poing liés, au terme de 25 jours d’enfermement en rétention de madame Coco Radulescu, en France depuis 2013, sur décision du préfet de Nanterre.
Que dire du traumatisme pour ses sept enfants, tous scolarisés dans le groupe scolaire Elsa Triolet à Nanterre, des enfants qui selon l’équipe enseignante, « ont besoin de leur mère pour subvenir à leurs besoins matériels et garder l’équilibre nécessaire à leur vie d’écolier et de futur citoyen ».
« Son comportement constitue du point de vue de l’ordre public et la sécurité publique, une menace réelle, actuelle et suffisamment grave à l’encontre d’un intérêt fondamental de la société française » mentionne l’OQTF qui lui a été infligée. Madame Radulescu, dangereuse terroriste ? Délinquante récidiviste ? Qu’à cela ne tienne ! Elle mérite la double peine, c’est l’expulsion puisqu’il n’y a pas eu de condamnation pénale.
Quels sont les critères de la dangerosité en cours à la préfecture du 92, où les OQTF tombent au rythme le plus soutenu. Il faut bien faire du chiffre, et on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs dans la petite cuisine préfectorale.
Les droits de l’enfant ? Au pays des Droits de l’Homme où le principe de « l’intérêt supérieur de l’enfant » doit être « une considération primordiale » comment peut-on ordonner et exécuter une telle injustice.
Nous demandons le retour de madame Coco Radulescu.