ADIBA NSOUNMEMGBIENDI n’est pas partie !

23/07 : Adiba est libre. La préfecture a annoncé qu’elle demandait à Adiba et à son mari de se présenter au centre de réception des étrangers dans les jours qui suivent pour que leurs situations soient examinées dans le cadre d’un titre salarié.


22.07.10

La mobilisation a payé ! La Préfecture a fait redescendre Abiba de l’avion vers 13h25 !!! La Préfecture "déprogramme" son expulsion, elle retourne en CRA de Cité le temps d’examiner son dossier !

Suspendons l’envoi des fax et mails le temps de cette réflexion.....

Adiba NSOUNMEMGBIENDI, arrêtée le 6 juillet, a vu sa rétention à Cité confirmée par le JLD vendredi 9 juillet.

Le Tribunal administratif a rejeté, le 13 juillet, le recours contre son APRF.

Un laissez-passer consulaire a été délivré.

Son expulsion est programmée pour demain 22/07 ! 

Elle a été informée ce soir qu’elle serait extraite du CRA pour être embarquée dans un avion à destination de Douala demain à 13h 50 (vol AF 946)

Seydoux, son compagnon, Royale Adidja, leur fille de 6 ans et leur fils Abdel Hamed, 15 ans dans quelques jours, ont besoin de leur compagne et de leur mère.

Seule, la mobilisation et notre détermination peuvent empêcher le démantèlement de cette famille. 

 

Faxez, mailez (en restant courtois) à Monsieur Michel Gaudin Préfet de Police de Paris pour qu’Adiba retrouve les siens et qu’Abdel Hamed fête son anniversaire avec sa maman.
Fax : 01 53 71 67 23

 

Nouveau modèle de courrier/fax ci-dessous à adresser à la préfecture de police de Paris


 

 

Monsieur le Préfet,
 
Madame Abiba Nsounmembgiendi, de nationalité camerounaise, a été arrêtée et placée en garde à vue le 6 juillet dernier, puis enfermée au centre de rétention administrative du Palais de Justice à Paris.
Madame Abiba Nsounmembgiendi est la maman de deux enfants de 6 et 14 ans. Royale Adidja est scolarisée à l’école Violet à Paris 15ème. Abdel Hamed est scolarisé au collège Guillaume Apollinaire à Paris 15ème également.
Madame Abiba Nsounmembgiendi a été informée qu’un vol est prévu demain à 13h 50 à destination de Douala, qu’elle serait extraite du CRA et mise dans cet avion pour être expulsée du territoire français.
Madame Abiba Nsounmembgiendi et son époux Seydou vivent parmi nous, sont nos voisins, nos amis. Ils ont choisi la France pour vivre et faire grandir leurs enfants. Nous n’accepterons pas que cette mère soit brutalement séparée des siens. Nous refusons que Royale Adidja et Hamed soient privés de leur maman.
C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Préfet, de ne pas mettre à exécution la mesure d’éloignement qui pèse sur Madame Abiba Nsounmembgiendi et de la libérer dans les meilleurs délais afin qu’elle puisse retrouver au plus vite sa famille.
 
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en notre parfaite considération.
 
Signature

 
 
 
13 juillet : le T.A a rejeté le recours en annulation de l’APRF d’Adiba.
 
Faxez, mailez pour demander sa libération et sa régularisation
 

Modèle de courrier ci-dessous pour demander sa libération et sa régularisation :


Monsieur Michel Gaudin, Préfet de police de Paris
 
 
Paris, mercredi 14 juillet 2010
 
 
 
Monsieur le Préfet de police de Paris,
 
 Hier, 13 juillet, le Tribunal Administratif de Paris a rejeté la requête de madame Abiba NSOUNMEMGBIENDI qui risque d’être expulsée du territoire français.
Pourtant madame Abiba Nsounmemg Nsounmemgbiendi (née en 1972 au Cameroun) est mère de famille, travaille, et vit en France depuis longtemps. Elle est entrée régulièrement en France en 2002. Depuis son arrivée, elle vit avec Seydoux dans le 15 ième arrondissement où sont scolarisés les deux enfants nés de leur union. Royale Adidja, qui a 6 ans, est à la maternelle de l’école Violet ; et Abdel Hamed, qui a bientôt 15 ans, est collégien à Guillaume Apollinaire.
 Ils ont beaucoup d’amis et de membres de leurs familles vivant en France, ainsi qu’en Belgique, Angleterre et Allemagne. Tous les deux travaillent et sont parfaitement intégrés dans notre pays. De 2003 à 2007, madame Nsounmemgbiendi a été titulaired ’autorisations provisoires de séjour au titre d’accompagnant de malade.
 Monsieur le Préfet de police, nous vous prions instamment de reconsidérer avec bienveillance la situation de madame Abiba Nsounmemgbiendi. Votre décision peut faire basculer sa vie et celle de ses proches dans un sens comme dans l’autre. Merci d’utiliser votre autorité pour le bonheur de cette famille.
 Veuillez agréer, monsieur le Préfet, l’expression de notre considération distinguée.

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