76 - Seine-Maritime

Ansoumane arrivé à Rouen à 14 ans en mars 2018 doit pouvoir rester en France auprès de la famille qui l’a accueilli, auprès de son employeur et poursuivre ses études

Ansoumane DIAKITE est arrivé à Rouen en mars 2018, il avait 14 ans. Seul et à la rue, il a été recueilli par une famille d’hébergement d’urgence du Réseau Solidarité Migrants. Il a été reconnu mineur par le juge des enfants et placé sous la tutelle de l’Aide Sociale à l’Enfance. Il a tout de même pu rester dans la famille qui l’avait accueilli et qui souhaitait l’accompagner dans sa nouvelle vie en France. Au fil des années et de la vie au sein du foyer, de véritables liens familiaux se sont tissés.

Malgré toutes les embûches administratives, Ansoumane a travaillé dur, n’a jamais baissé les bras pour réussir scolairement et professionnellement et il a réussi, brillamment : Il a eu son Brevet des collèges avec 100/100 à l’oral, son bac Melec avec mention Bien et est aujourd’hui en deuxième année de BTS Électrotechnique en alternance au sein de l’entreprise CITEOS Rouen.

Son employeur, qui le forme, a besoin de lui. Il fait partie d’une équipe restreinte de salariés très spécialisés dans le domaine des infrastructures liées à la mobilité intervenant pour le compte de la Métropole Rouen Normandie.

Ansoumane a aujourd’hui 20 ans, il projette de poursuivre ses études vers une Licence Professionnelle puis une École d’ingénieur, toujours en alternance avec son entreprise qui l’accompagne dans ce projet. Il a beaucoup d’ami.e.s et de très bonnes relations avec ses collègues. Son parcours est reconnu par toute la communauté comme exemplaire.

Mais, durant les vacances de Noël, Ansoumane a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français. Il ne peut plus travailler, plus étudier, ne pourra pas passer son diplôme à la fin de l’année et risque d’être expulsé de notre pays.

Tous ses efforts, mais aussi ceux de son entreprise, des associations, de son éducatrice, de ses enseignantes et enseignants, ainsi que de sa famille d’accueil, sont aujourd’hui réduits à néant.

Famille de cœur, cercle amical, camarades de classe, collègues, entreprise, professeurs, associations et Ville de Rouen s’unissent pour qu’Ansoumane puisse continuer à vivre, étudier, travailler en France.

Nous avons besoin d’Ansoumane. Sa vie est ici, avec nous.

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