Afin de dénoncer la tragédie de mardi, le collectif départemental appelle à se rassembler :
- lundi 19 juin à 20h à Place Brobeil à Creil
- et mardi 20 juin à 20h devant la gare de Beauvais
Message du collectif
Cette semaine, actualité dramatique oblige, nous relayons et faisons notre l’appel de la Marche des Solidarités :
Pas très loin des côtes européennes. Au su et au vu de Frontex depuis de très longues heures, ses bateaux, ses caméras, ses drones. 104 rescapés.
Mais des centaines de mort·e·s. Pour la plupart on ne connaîtra pas les noms.
Comment ? Parce qu’ils et elles n’ont pas droit aux avions, aux bateaux, de plus en plus performants, de plus en plus sûrs. Parce que les routes les moins pires sont bloquées.
Alors les hommes, les jeunes sont entassés sur le pont, partout. Des centaines là où ils devraient être des dizaines. Dans la cale, les enfants, les femmes, les plus vieux aussi, les plus vieilles.
Ça sent la pisse, le vomi, la merde. Des cadavres déjà. Il y a sans doute, un infime filet, au milieu de la peur suffocante, un filet d’espoir. Que ça va finir. Qu’un jour, demain, en Europe…
Et puis le bateau coule, l’eau commence à monter. L’obscurité, les cris. L’eau, la mer, les fonds.
Voilà. La barbarie à l’état pur. Justifiée. Légitimée.
C’est le système des frontières. L’assassinat pur et simple, en masse, de milliers de… délinquants et délinquantes - n’est-ce pas Macron, n’est-ce pas Darmanin ?
Et c’est tout. On vous interdit de pleurer. C’est trop tard.
Dans la rue contre les assassins Frontex et les États d’Europe, pour la dissolution de Frontex, lundi 19 juin à 20h à Place Brobeil à Creil et mardi 20 juin à 20h devant la gare de Beauvais.
Auprès des personnes, femmes et enfants à la rue
dont le parcours aurait pu finir dans une cale au fond de la Méditerranée.
Le collectif départemental de l’Oise auprès des personnes à la rue