"C’est assez sale et ça ne sent pas bon" : des députés découvrent les conditions dans lesquels les sans-papiers sont placés en rétention

Une trentaine de députés se sont rendus dans des centres de rétention, lundi, alors que la future loi sur l’immigration prévoit de doubler la durée durant laquelle les sans-papiers pourront y être maintenus.

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Ces députés ont découvert la réalité du quotidien des sans-papiers.
Une trentaine d’élus de l’Assemblée s’est rendue dans des centres de
rétention administrative, lundi 12 février, où sont placés les personnes
sans-papiers qui n’ont pas obtenu de titre de séjour et doivent être
expulsées. France 2 a suivi deux de ces députés, la présidente
LREM de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet et le communiste
Stéphane Peu, en visite dans deux centres au Mesnil-Amelot
(Seine-et-Marne).

Tous les occupants du centre ne sont pas toujours expulsés. Dans le premier visité par les députés, 62 l’ont été sur 2 057 personnes retenues. Pour augmenter le nombre de reconduites à la frontière, le gouvernement compte porter la durée maximale de rétention de 45 à 90 jours dans son projet de loi sur l’immigration qui sera présenté le 21 février en Conseil des ministres.

"Il va falloir que l’on pense à amménager ces centres en conséquence", reconnaît la députée LREM Yaël Braun-Pivet au vu des conditions qu’elle a découvertes lundi. "C’est assez sale et ça ne sent pas bon", a-t-elle jugé dans les toilettes, un constat approuvé par son homologue communiste.

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