Les associations se sont réunies ce mardi après-midi devant la préfecture des Hauts-de-Seine et ont été reçues pour plaider la cause des familles dont les enfants sont scolarisées à Clichy.
En situation irrégulière, ils ont été arrêtés début mars suite à un contrôle d’identité. Pour la première fois depuis le début de la mobilisation - ponctuée de plusieurs manifestations devant la mairie de Clichy - une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet des Hauts-de-Seine.
La FCPE y croit encore
« Nous avons évidemment entendu les arguments de l’Etat qui est dans son rôle en rappelant les procédures et la loi, estime la représentante de la FCPE. Nous espérons néanmoins que nos inquiétudes pour ces familles et l’ensemble des documents remis permettront d’éviter leur séparation. »
Une réunion de la dernière chance alors que Farid et José, actuellement en rétention administrative, ont refusé par deux fois d’embarquer pour des vols vers leurs pays d’origine. De son côté, la préfecture rappelle, dans le cas de Farid, qu’il « fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français depuis juillet 2018, assortie d’une assignation à résidence qu’il n’a jamais respecté ».
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