92 - Hauts-de-Seine

Des papiers pour Moussa ! Non aux OQTF ! Rassemblement combatif et joyeux au lycée Jean Monnet de Montrouge

Sa vie n’est pas ici ! 4 ans de présence + un CAP Peinture + un CAP Couverture en préparation = OQTF + IRTF pour le préfet du 92 !

Rassemblement du lycée Jean Monnet de Montrouge en soutien à Moussa, à qui le préfet des Hauts de Seine a infligé une OQTF assortie d’une IRTF (Interdiction de retour sur le territoire français) d’un an !

Motif : sa vie n’est pas ici ! 4 ans de présence, un premier CAP Peinture et le CAP Couverture en préparation cette année, ne sont pas pour le préfet des éléments suffisants pour délivrer le droit de vivre ici. Plus d’une soixantaine de jeunes majeurs dans le département ont reçu en un an des décisions similaires. Et l’IRTF est devenue une spécialité locale doublement pénalisante puisqu’elle reste exécutable sans limite de temps tant que le tribunal ou le préfet ne l’a pas annulée.

Moussa explique sa situation

Les soutiens étaient nombreux ce jeudi 17 février devant le lycée : les élèves, (et parmi eux, plusieurs jeunes majeurs régularisés) professeurs et membres de la communauté éducative, et soutiens locaux (CIMADE, ASTI), tous, devant la banderole RESF, ont crié leur incompréhension et leur indignation, martelant « Stop aux OQTF ! » et réclamant des Papiers pour Moussa ! Moussa a reçu le soutien de la 1ère adjointe à la maire de Bagneux, Yasmine Boudjenah, présente au rassemblement, et de la députée de Montrouge, Lauriane Rossi, qui doit interpeler le préfet sur la situation.

Yasmine Boudjenah, 1ère adjointe de Bagneux

Moussa a récolté directement plus de 150 signatures de camarades, enseignants, parents d’élèves et près de 180 sur sa pétition en ligne sur le site RESF https://reseau-resf.fr/MOUSSA-menace-d-expulsion-Nous-disons-NON.

Ses profs soutiennent Moussa

Une manifestation joyeuse et combative, qui a affiché haut et fort la solidarité des jeunes, de leurs enseignants et éducateurs. S’il le faut, nous irons tous à Nanterre plaider la cause de Moussa, ont déclaré profs et lycéens au moment de se séparer.

S’il le faut, nous irons à Nanterre