« Moi je ne connaissais pas les OQTF jusqu’au 18 mars, je ne savais pas que ça existait. Quand j’ai eu le papier ça m’a cassé la tête car j’ai compris que c’est un papier qui signifie que je dois retourner chez moi, ça m’a fait peur. »
La violence inouïe déployée par l’État le 18 mars contre les jeunes de la Gaîté Lyrique et leurs allié•e•s reste, malgré une médiatisation importante, en bonne partie méconnue. Que s’est-il passé ce jour-là ? Où se trouvent les 450 jeunes et comment vivent-i•elle•s presque deux mois après l’expulsion ? Quelle est la situation des 25 mineur•e•s à qui la préfecture a délivré ce jour-là des Obligations à Quitter le Territoire Français (OQTF) ? Un bras de fer juridique et politique se tient ces jours-ci entre le comité de soutien des mineur•e•s sous OQTF et la préfecture : Comment s’est-il déroulé jusqu’à présent ? Comment le collectif parvient-il à continuer à s’organiser malgré la répression violente subie le 18 mars ? Quelles sont les prochaines échéances pour le collectif et
les 25 mineur•e•s sous OQTF ?
En présence des délégué•e•s du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, des représentant•e•s syndica•ux•les, des avocats des jeunes de la Légal Team, des élu•e•s et des artistes membres du Comité de Soutien des Jeunes de la Gaîté Lyrique sous OQTF.