65 - Hautes-Pyrénées

JEUNES MAJEUR.E.S ETRANGER.E.S, laissons les vivre et travailler ici !

JEUNES MAJEUR.E.S ETRANGER.E.S,
laissons les vivre et travailler ici !

Les lycéens et apprentis jeunes majeurs étrangers sont confrontés dans les Hautes Pyrénées à un mur, érigé par le Préfet, qui a décidé de rejeter leur demande de titre de séjour et n’a pas hésité à faire annoncer l’expulsion de nombre d’entre eux à la fin de l’année scolaire.

Au mois de janvier 2021, la France s’est émue de la situation d’un jeune étranger apprenti en boulangerie à Besançon dont le patron n’a eu d’autre extrémité que de se mettre en grève de la faim pour obtenir sa régularisation.
A ce sujet, la ministre du travail Elisabeth Borne a indiqué : "Quand on accueille des mineurs non accompagnés qui s’engagent dans des formations, au bout de deux ans, si tout s’est bien passé, alors ils peuvent continuer à travailler en France".
Ce qui est juste et normal à Besançon doit l’être ici aussi à Tarbes !

Amara, Ismaël, Issa, Alfousseyni, Mohamed, Lamine, Alpha , Moussa, Aboubacar , Vally, Vieux, Lansana, Oumar, Ali, Bashir et tous les autres ...

Ces jeunes, arrivés mineurs sur le département sont aujourd’hui majeurs et lycéens ou apprentis. Ils sont parfois soutenus par les collectivités locales. Ils sont présents en France depuis plus de deux ans, voire 4. Ils sont soutenus et appréciés unanimement par leurs professeurs, par leurs camarades de classe ou d’entreprises, par leurs employeurs, par les citoyen.nes qui les accompagnent.

Et pourtant ils sont toujours menacés d’expulsion et maintenus dans la précarité et la crainte du lendemain !

Ces jeunes étudient avec nos enfants. Ils ont signé des contrats d’apprentissage auprès d’artisans et d’entreprises du département, en hôtellerie, restauration, bâtiment, mécanique,... dans des secteurs où ils ne prennent la place de personne.
Ayant fait la preuve de leur intégration, investis dans leurs études, ils n’attendent plus que l’autorisation de travail de la préfecture !

Nous demandons pour tous ces jeunes un titre de séjour avec droit au travail !

Comme les 41 associations et les 120 personnalités qui ont signé la lettre ouverte au préfet des Hautes-Pyrénées en signant cette pétition soyons solidaires de ces jeunes, exigeons leur régularisation !