"Le coût réel de l’immigration en France" par Jean-Paul Gourévitch

Avertissement de la personne qui cite cet ouvrage :
(cet avertissement a donné lieu à une réponse de l’auteur que vous pouvez lire plus bas sur cette page)

"C’est une instruction à charge, où l’apport culturel de la mixité notamment n’a aucune place, non plus que le "service" rendu par l’immigration de travail dans des secteurs qui trouvent peu de preneurs, non plus que les bénéfices, sonnants et trébuchants cette fois, que permet cette main d’oeuvre aux employeurs.

Seul l’aspect "comptabilité publique" est étudié ici (coût d’éducation, emploi de moyens de santé publique, manque à gagner fiscal, etc.), vision tout à fait partielle, et partiale, du sujet."

Le coût réel de l’immigration en France.
14ème étude publiée par Contribuables Associés réalisée par Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines, spécialiste des migrations.



L’immigration, combien ça coûte ? Ce thème est si lourd d’enjeux politiques que le seul fait de poser la question dérange ou provoque.
Au bout du compte, ce sont pourtant les contribuables qui financent les migrations. Il est donc souhaitable, pour se faire une opinion sur le bien-fondé des politiques conduites dans ce domaine, d’en identifier et d’en évaluer les paramètres financiers

C’est à cet exercice que s’est livré, avec un souci de l’exactitude exempt de tout a priori idéologique, Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines. Dans l’étude que nous publions, il compare les dépenses annuelles que l’Etat consent pour les immigrés (71,76 milliards d’euros) avec les recettes qu’il encaisse de leur part (45,57 milliards d’euros), soit un solde négatif de plus de 26 milliards. Enfin, il évalue les investissements engagés par l’Etat pour contenir les flux migratoires ou faciliter l’intégration des immigrés et de leurs enfants (10,81 milliards d’euros). Au terme de cette analyse, il présente les solutions qui permettraient de réduire les coûts de l’immigration.


Sommaire

INTRODUCTION  : un sujet tabou ....................................................p. 4

I. Méthodologie
I. 1. La quantification des immigrés :
des lettres et des chiffres......................................................................... p. 6
I. 2. Le mode de comptabilisation des coûts :
coûts de l’immigration et coûts de l’intégration............................. p. 7
I. 3. Les trois coûts : déficits et bénéfices............................................ p. 8

II. Les coûts de l’émigration vers la France
II. 1. Les coûts pour le pays d’origine ..................................................... p. 9
Les transferts de fonds.......................................................................... p. 9
L’aide publique au développement..................................................... p. 10
L’inversion des tendances..................................................................... p. 10
Le « brain drain »......................................................................................... p. 11
II. 2. Les coûts pour le migrant lui-même............................................. p. 11

III. Les coûts de l’immigration en France : les principes européens

III. 1. Méthodologie ........................................................................................ p. 13
III. 2. Les limites de l’étude........................................................................... p. 13
III. 3. Préhistoire de l’étude des coûts ................................................. p. 14
III. 4. Histoire de l’étude des coûts.......................................................... p. 15
L’étude de Gérard Pince.......................................................................... p. 16
L’étude Bichot-Lafay.................................................................................. p. 17
III. 5. Coûts de droite et coûts de gauche .......................................... p. 18
III. 6. Changement de perspective............................................................. p. 19

IV. Les coûts de l’immigration en France :essai de quantification des dépenses

IV. 1. Les coûts des actions conduites
par le Ministère Hortefeux ....................................................................... p. 20
IV. 2. Les coûts sécuritaires....................................................................... p. 24
IV. 3. Les coûts fiscaux et sociétaux ...................................................... p. 28
IV. 4. Les coûts de la protection sociale............................................. p. 33
IV. 5. Les coûts de l’éducation.................................................................... p. 38
IV. 6. BILAN Des coûts ..................................................................................... p. 39

V. Les recettes de l’immigration

V. 1. Méthodologie........................................................................................... p. 40
V. 2. La contribution réelle au budget national.............................. p. 43
V. 3. Bilan des recettes ................................................................................ p. 49
V. 4. Des déficits aux investissements.................................................... p. 50

VI. Les investissements
VI. 1. Méthodologie......................................................................................... p. 51
VI. 2. L’aide publique au développement................................................ p. 51
VI. 3. Les politiques d’intégration ........................................................... p. 56
VI. 4. La rentabilité des investissements............................................... p. 63

Conclusion : scénarios......................................................................................p. 65
pour une réduction des coûts

Annexe........................................................................................................................p. 68

AVERTISSEMENT : Ce travail n’est qu’une première approche d’un domaine jusqu’ici très mal balisé. L’auteur
a pleinement conscience du caractère schématique ou hasardeux de certaines estimations. Il considère néanmoins
qu’il constitue une base de travail pour de futures recherches et qu’il vaut mieux donner un ordre de grandeur à
partir de chiffres contrôlés que de participer à une polémique sur des chiffres incontrôlés et parfois surréalistes.

http://www.contribuables.org/wp-content/uploads/2008/03/monographie14_le_cout_reel_de_limmigration.pdf
Monographie à télécharger
(72 pages)




http://www.contribuables.org/publications/les-monographies/le-cout-reel-de-l-immigration-en-france/


une réponse reçue de l’auteur à propos de l’avertissement mentionné en chapeau de cette présentation :

Bonjour,

Tout d’abord je voudrais vous remercier de citer mon étude sur le coût de l’immigration en France. En faisant cela vous montrez que le sujet n’est pas tabou et ne doit surtout pas être abandonné à deux qui seraient tentés de l’instrumentaliser. C’est d’autant plus important que comme vous le savez, des chercheurs allemands et italiens, la Chambre des Lords anglais, l’Institut Fraser du Canada (qui m’a d’ailleurs invité) se sont récemment positionnés sur ce chantier.

Toutefois je ne crois pas avoir fait une instruction à charge. J’ai essayé d’être le plus précis et loyal possible dans l’étude et les solutions préconisées en conclusion pour réduire ces coûts (diminution du chômage des immigrés, augmentation du pouvoir d’achat , recrutement de 100.000 immigrés supplémentaires par an) ne vont pas du tout dans ce sens. Elles sont d’ailleurs très largement critiquées par ceux qui s’opposent à l’immigration (cf par exemple l’article de Minute "quand Gourévitch se goure")

En revanche vous avez raison sur un point. Il s’agit simplement de chiffrer ce que les immigrés coûtent et rapportent à l’Etat et les investissements que l’état consent financièrement pour l’intégration de ces populations qui arrivent et de leurs enfants et pour le développement des pays d’origine. Ce que les immigrés coûtent et rapportent à la communauté nationale est un autre problème qui n’est pas traité ici mais que je compte bien aborder un jour.

Comme je l’ai écrit je ne méconnais pas du toût les coûts immatériels de l’apport de la mixité sociale ni de la diversité culturelle ni les bénéfices qu’en tirent les entreprises. Mes autres ouvrages en témoignent largement. Mais l’objectif ici était très précis : donner des éléments de calcul permettant aux uns et aux autres quelle que soit leur position de l’étayer sur les données les plus précises possibles. Et ce n’est pas parce que le solde comptable de l’immigration est déficitaire qu’il faut jeter les immigrés dehors ou ne plus les laisser rentrer. Le solde comptable de la recherche scientifique est aussi déficitaire. Et on n’arrête pas la recherche scientifique pour autant.

En tout cas je reste prêt si vous le souhaitez à en débattre avec vous quand et où vous voulez. Cordialement. Jean-Paul Gourévitch.


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_ Jean-Paul GOUREVITCH
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