Comme c’est le cas presque chaque matin, ce mardi 28 novembre, 6 mineurs isolés étrangers arrivés d’Italie la veille ou l’avant-veille se sont présentés à la cellule MNA pour demander à être protégés, et au minimum mis à l’abri, le temps qu’ils puissent prouver et faire reconnaître leur minorité. Certains avaient un acte de naissance, d’autres pas.
En fin de matinée, l’un d’entre eux est ressorti, muni d’une mise à l’abri de 7 jours à l’hôtel, et un rendez-vous d’évaluation de minorité pour le lendemain.
Depuis des semaines, le Collectif RESF MIE 92 dénonce le non respect de la loi par le département : refus pur et simple de mise à l’abri par la cellule MNA, et même refus de prise en charge après une décision de placement du juge des enfants, au motif qu’il n’y a pas de place, au mépris de ce que prévoit le Code de l’action sociale.
Un comportement et un fonctionnement inadmissibles du département, qu’ont dénoncés tour à tour les élu.e.s présent.e.s : le député Aurélien Saintoul, les conseillères départementales Nadia Mouaddine et Laureen Genthon, Caroline Cor, adjointe au maire de Nanterre, ainsi que Claire Boullery, avocate au barreau 92, et les représentantes du syndicat Sud Education 92 , de l’Asti de Colombes, et d’Amnesty Nanterre.
Un seul mot d’ordre : Un toit, une école, des papiers. Rien d’autre que le respect des droits de l’enfant.
Le département des Hauts de Seine peine à appliquer la loi pour les MNA Observation citoyenne et rassemblement à Nanterre, devant la cellule MNA de l’ASE 92.
A plusieurs reprises, Le Département des Hauts-de-Seine a refusé la mise à l’abri des mineur.e.s non accompagné.e.s, même quand ils.elles sont placé.e.s par le Juge des enfants !