A. S. née en Guinée en novembre 1994 est arrivée en France en septembre 2007.
Prise en charge par l’ A.S.E en janvier 2011, elle a bénéficié d’un contrat jeune majeur du 17 novembre 2012 au 31 mai 2013.
Elle a sollicité l’asile en octobre 2016 ce qui lui a été refusé le 18 octobre 2017 par l’ O.F.P.R.A. puis par la CNDA le 16 mai 2018. S’en est suivi un refus de séjour qui a abouti sur refus de la préfecture de l’Oise avec O.Q.T.F. le 12 octobre 2018. Le tribunal administratif a rejeté son recours (décision lue le 12 décembre 2018).
Ensuite,A. S. a préparé une nouvelle demande de régularisation Elle a réussi à obtenir un rendez-vous a Compiègne le jeudi 27 février à 14h30. On a refusé de prendre son dossier en invoquant 2 raisons :
On lui a fait remarquer qu’habitant Beauvais, elle devait faire sa demande à Beauvais. Alors que le site de la préfecture indiquait le contraire " Si aucun rendez-vous n’est disponible dans l’arrondissement de votre lieu de domicile, vous pouvez solliciter un rendez-vous sur un autre site ".
Le contenu de son dossier ne pouvait pas lui permettre d’obtenir une réponse positive et donc qu’elle ne pouvait pas le déposer.
Avant de faire un recours contentieux au Tribunal Administratif d’Amiens pour ce refus d’enregistrement, l’association « Solidarité Migrants Oise » conseille à A.S. de prendre un nouveau rendez-vous pour déposer le dossier. Pour avoir un témoignage supplémentaire, elle est accompagnée de Felipe, militant humanitaire compiégnois. Sa présence sera d’ailleurs prépondérante le 12 mars 2020 pour le dépôt du dossier.
TREIZE MOIS APRÈS, par lettre datée du 19 avril 2021 ; A.S. apprend qu’une carte de séjour temporaire " Vie Privée Familiale " lui est accordée pour une durée d’un an et qu’elle sera convoquée ultérieurement pour se voir délivrer ce titre.
A.S. remercie vivement l’association « Solidarité Migrants Oise » ainsi que toutes les personnes qui l’ont aidé dans ses démarches pour obtenir ce titre de séjour (elle pense particulièrement à Francis, Rose-Marie, Anne et Felipe). Sans leur accompagnement, elle pense qu’elle n’aurait jamais pu obtenir cette régularisation.