Article du vendredi 15 décembre 2006
> La réprobation du Parti socialisteRetour ligne automatique
« Nous demandons d’étudier la situation d’Issam et de prendre toutes mesures pour garantir, dans ce type de situation, le droit à un traitement digne et conforme aux valeurs de la République pour que les personnes désireuses d’entreprendre auprès des pouvoirs publics, des démarches d’intégration, ne soient pas amenées à choisir la clandestinité et pour que celles et ceux qui ont choisi la défense des droits à garantir à toute personne ne soient pas traités comme des délinquants. »
> Les détails de RESFRetour ligne automatique
« Bernadette Perraud, institutrice, militante de RESF 01 a été menottée devant la préfecture, puis entendue au commissariat pendant deux heures. Dans quel pays vivons-nous ? Elle accompagnait à la préfecture un jeune Marocain majeur, étudiant l’année dernière pour y déposer un dossier de réouverture. A la sortie, comme on ne leur avait pas donné de reçu alors que certains documents originaux étaient restés dans le bureau, ils sont retournés à la préfecture pour les demander. Jusqu’à l’arrivée de quatre policiers à qui on demande d’emmener le jeune homme. Le chef du service des étrangers a alors demandé à Bernadette d’entrer dans son bureau pour lui donner des explications, elle a préféré accompagner le jeune homme. Devant la préfecture, les policiers, très excités, ont décidé de passer les menottes au garçon, l’ont jeté à terre pour le faire malgré ses protestations. Bernadette a protesté et les policiers l’ont menottée sans ménagement. »
> Le parti communiste indignéRetour ligne automatique
« Le parti communiste s’indigne de l’interpellation dans les locaux de la préfecture, d’une personne étrangère souhaitant rouvrir un droit à un titre de séjour en s’engageant dans un stage, ainsi que de Bernadette Perraud. ll est inadmissible qu’une personne se présentant au guichet de la préfecture pour essayer de trouver une solution à la régularisation de son titre de séjour puisse se faire arrêter au sein même d’un service de l’Etat. »
> La FSU solidaire de Bernadette PerraudRetour ligne automatique
« Nous tenons à réaffirmer toute notre solidarité à Mme Perraud, ainsi qu’à l’ensemble des membres de RESF dont l’engagement pour défendre le droit de ces personnes et assurer leur protection ne peut être qualifié de délinquance. Nous demandons à M. le préfet de bien vouloir réexaminer la situation du jeune de nationalité marocaine, dans un cadre lui offrant la possibilité réelle de faire valoir sa demande d’intégration. »