Marseille, mai 2007, une famille russe « sans-papiers » qui vient de se faire arrêter à Toulouse est transférée au centre de rétention administrative de Marseille. Il y a les parents et leur fille de 8 ans, Lili.
Le Réseau Éducation Sans Frontières appelle à la mobilisation devant le centre, boulevard des Peintures, pour empêcher leur expulsion.
Pour quelle raison a-t-on arrêté ces gens, pourquoi sont-ils en prison ?
C’est l’histoire d’une famille qui cherche un coin de terre pour vivre paisiblement mais qui se retrouve hors la loi parce qu’elle n’a pas l’autorisation officielle de rester sur le sol français.
Pour commander le livre :
Éditions CNT - Région parisienne 33, rue des Vignoles 75020 Paris
12€ + 2€80 de port
Ce livre était présenté pour sa sortie le vendredi 15 février 2008 à la Fête du Livre à la CNT, Paris XXème.
Il est disponible en librairies :
– à Marseille
Maupetit
La canebière
13001 Marseille
Histoire de l’œil
25, rue Fontange
13006 Marseille
L’attrape Mots
212, rue Paradis
13006 Marseille
Librairie Regards
Centre de la Vieille Charité
2, rue de la Charité
13002 Marseille
les mots pour le dire
33, rue des 3 mages
13001 Marseille
- à Lyon
à La Gryffe
- à Montpellier
à La mauvaise réputation
- à Paris
à l’EDMP 8 impasse Crozatier 75012 Paris, et à PUBLICO 145 rue Amelot 75011
Préface
Un sujet sur lequel on croit tout connaître, ce n’est pas un livre pour enfants qui va nous l’apprendre ?
Eh bien si. Quand il s’agit de raconter une histoire (vraie) d’injustice et de solidarité aux plus jeunes, on va à l’essentiel, mais on ne simplifie pas à outrance : les enfants ont droit au difficile. Ainsi, cette procédure judiciaire, qui permet aux expulseurs de dire qu’on est dans un État de droit, le fait est qu’elle laisse passer quelques “sans-papiers” au travers de ses filets. Beaucoup d’adultes ne connaissent pas ces méandres — je les ignorais totalement il y a trois ans : les voilà expliqués en deux temps trois couleurs.
Et la solidarité, la voilà vivante : quelques personnes rassemblées, pas très nombreuses, et sous la pluie. Mais, comme les femmes de la Rosenstrasse dans le Berlin nazi, comme les Mères de la Place de Mai sous la dictature argentine, ces petits rassemblements font peur aux très grands, aux puissants. Et les petits ont besoin de savoir que ceux qui commandent d’en haut n’aiment pas le désordre d’en bas, et préfèrent quelquefois reculer. Et les rassemblements se font encore, plus tard, ailleurs, inlassablement.
Il ne faut pas un long commentaire à la belle concision que vous allez découvrir : il suffit de dire que, de ce combat où les enfants ont une grande part, il est bon que l’on parle avec des mots d’enfants. Avec des mots justes.
Jean-Pierre Fournier RESF
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