38 - Isère

Pétition de soutien à la famille Sélimovski pour l’obtention d’un titre de séjour

Derija et Demir Selimovski sont arrivés de Macédoine en France le 14 août 2010. Ils ont depuis tenté de régulariser leur situation, en vain. Ils demandent aujourd’hui, pour la troisième fois, un titre de séjour.

 Parfaitement intégrés, ils le sont :

  • Par leur parfaite maîtrise de la langue et leur investissement sans faille dans notre collectivité.
    En effet, les Selimovski ont d’abord vécu à la Verpillère puis à Bourgoin, hébergés par la CADA. Aujourd’hui ils vivent à Grenoble, hébergés grâce à la solidarité familiale. Monsieur Selimovski est diplômé de la Croix Rouge, et y a travaillé, ayant été également bénévole à Emmaüs et au secours populaire, à Bourgoin puis à Grenoble. Il a une promesse d’embauche, et a hâte de concrétiser ses talents de peintre en bâtiment.
  • Par leurs trois enfants qui n’ont connu depuis leur naissance que la France et qui sont, depuis toujours, scolarisés ici.
    Certes, leur histoire et leurs origines ont commencé ailleurs, mais rien ne les distingue dans le groupe classe des autres élèves. Ils sont pleinement entrés dans notre culture et s’en imprègnent chaque jour un peu plus.

Les enfants sont bilingues, car leurs parents leur ont appris leur langue maternelle, ne voulant pas, bien sûr, nier leur origine. Mais les enfants utilisent entre eux le français.

Nazi a 9 ans : il est scolarisé à l’école Marcel David. Ses premiers jours d’école, ses amis, c’est ici qu’il les a connus.

Laurens, lui, a six ans. Il est scolarisé à l’école maternelle Casanova.

Quant à la petite fille, Larissa, elle n’a que 13 mois.

Comment peut-on imaginer qu’après neuf ans, on arrache ces enfants à leur école, leurs amis, pour les renvoyer dans un pays qu’ils ne connaissent pas ?

Certes, il a été signifié par deux fois à cette famille, par le passé, des OQTF. Mais comment s’y résoudre quand le pays de leurs enfants et celui qu’ils ont choisi est la France ? Les Sélimovski ont d’ailleurs toujours cherché à régulariser leur situation. Et c’est ce qu’ils font encore aujourd’hui.

Les signataires tiennent à affirmer leur soutien à leur démarche de régularisation.

>>>> pétition en pdf