80 - Somme

Pétition pour la famille Malunzi-Dos Santos

Monsieur le Préfet de la Somme, permettez nous de solliciter :

Qu’Ermelinda Dos-Santos, Antonio Malunzi et leurs 3 enfants (36, 24, 1 mois) ne soient pas à la rue

 Que puissent s’ouvrir, en cette nouvelle année 2019, des possibilités de régularisation pour cette famille

 

Monsieur le Préfet de la Somme,

 

Je, soussigné(e), sollicite votre bienveillance pour que que Ermelinda Dos-Santos, Antonio Malunzi et leurs 3 enfants (36, 24, 1 mois) ne soient pas à la rue à l’issue de la convocation au Tribunal Administratif d’Amiens du 14 janvier 2019 à 14h et que puisse s’ouvrir, en cette nouvelle année 2019, des possibilités de régularisation pour cette famille

 

Madame Ermelinda Dos-Santos et Monsieur Antonio Malunzi ont fui l’Angola en mars 2017 en compagnie de leurs deux enfants Vidal et Hermal. Monsieur Antonio Malunzi, professeur fonctionnaire de biologie dans un lycée militaire de Luanda et militant du parti UNITA, avait, en septembre 2016, vu son salaire diminué de 70% en raison de son opposition au régime. Le 24 février 2017, alors qu’il manifestait dans le centre de Luanda, il a été arrêté, jeté en prison, torturé et transféré huit jours plus tard dans un hôpital militaire. Il a réussi à s’enfuir de cet hôpital pour arriver en France le 16 mars 2017 avec Ermelinda et leurs deux enfants. L’OFPRA et la CNDA leur ont refusé l’asile( juillet 2018)

 

Monsieur le Préfet de la Somme a demandé au Tribunal Administratif d’Amiens de prononcer contre cette famille une mesure d’expulsion immédiate (Il n’y a pas de trêve hivernale pour les déboutés du Droit d’Asile !). Un enfant de deux ans, un autre de trois ans, tous deux scolarisés à l’école maternelle « Rosa-Bonheur » à Amiens, un bébé de moins d’un mois, se retrouveraient à la rue si cet ordre d’expulsion était confirmé par le TA !

C’est pourquoi, je demande à Monsieur le Préfet de la Somme de surseoir à cette mesure d’expulsion de la famille Malunzi-Dos-Santos de leur hébergement et de faire preuve d’humanité pour envisager une régularisation à titre humanitaire

Dans l’attente d’une issue positive pour cette famille après deux ans de présence en France, je vous prie d’agréer l’expression de mon attachement au respect des Droits de l’Homme ainsi que l’expression respectueuse de mes salutations républicaines.