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D’origine marocaine, Anass est arrivé en France avec sa mère en 2018, pour rejoindre son père. En tant que mineur, il disposait d’un document de circulation pour étranger mineur (DCEM). Scolarisé depuis 2019 au lycée Pierre Corneille de Rouen, Anass a eu 18 ans en septembre 2022. Désormais majeur, il a reçu une notification d’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il a alors pris l’attache d’une avocate qui a fait appel de cette décision. Ce recours a été examiné le 2 février, au tribunal administratif de Rouen. Quelques jours avant les épreuves de spécialités du baccalauréat, ce recours a été refusé et l’OQTF confirmée.
Nous ne pouvons rester silencieux et inactifs face à cette situation. Anass doit rester en France. Anass était mineur lors de son arrivée et n’est pas responsable de la décision de ses parents. La République a financé son éducation durant ces quatre années. Anass le lui a bien rendu en s’impliquant pleinement dans sa scolarité et en réussissant brillamment ses années de lycée. Ses bulletins témoignent de son investissement sans faille.
Comment se priver d’un tel atout pour la société ?
Il a construit un projet d’orientation pour son avenir que l’administration française ne saurait briser. Scientifique brillant, il a formulé des vœux dans des filières sélectives sur Parcoursup parce qu’il ne conçoit pas de poursuivre ailleurs qu’en France ses études supérieures. La République française peut-elle renvoyer un jeune homme qui participera à l’excellence des filières scientifiques ? Peut-elle briser la perspective d’un avenir heureux pour Anass mais aussi pour la France et pour le Maroc, pays entre lesquels il pourra faire le lien ?
Outre ses qualités intellectuelles, Anass a démontré ses qualités humaines. Son esprit d’équipe, sa solidarité et son humilité en font une chance pour la société. Pleinement intégré à la République, il agit dans un sens collectif comme peuvent en témoigner ses professeurs et ses amis. Il a désormais sa vie en France. Comment faire preuve d’une telle inconséquence et d’une telle injustice ?
Anass doit pouvoir poursuivre sereinement son parcours de formation et s’insérer à terme dans la vie sociale et professionnelle française.
Pour soutenir Anass, signez la pétition suivante et diffusez-la autour de vous, le plus largement possible !
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