80 - Somme

Pour l’octroi d’un hébergement digne et pérenne à la famille de Sandrine VOUALA GANGA.

Madame la Préfète de la Somme,

(Copie à Monsieur le président du Conseil départemental)

 

Je, soussigné(e), sollicite de votre bienveillance pour mettre à la disposition de Madame Sandrine VOUALA GANGA un hébergement pérenne, digne et adapté afin qu’elle puisse déposer dans les meilleurs délais un dossier de demande de titre de séjour qu’elle est en droit d’établir, ce que vous avez reconnu et encouragé par ces propos en réponse à un courriel de la mairie d’Abbeville du 12/08/2019 « Vous m’indiquez que l’intéressée a connu un heureux évènement … Je vous confirme qu’à ce titre elle peut déposer une demande de titre de séjour en tant que parent d’enfant français… Il lui revient donc d’engager dans les meilleurs délais les démarches utiles… » Signé Muriel N’GUYEN, préfète de la Somme.

 

Or, Madame la préfète, vous savez qu’il est impossible à une personne étrangère de déposer une demande de régularisation si cette personne ne dispose pas d’une domiciliation à la convenance du droit des étrangers dont vos services font une lecture pointue. Sandrine VOUALA GANGA a été déboutée le 01/07/2019 et vous avez délivré à son encontre une OQTF le 18/07/2019.

 

Aussi nous vous demandons de faire en sorte que Sandrine VOUALA GANGA, maman Congolaise (Congo Brazza) de cinq enfants dont quatre sont scolarisés en, lycée, collège et école à Abbeville, obtienne rapidement un hébergement pérenne, digne, adapté et situé sur Abbeville afin qu’elle puisse déposer cette demande de régularisation comme vous l’invitez à le faire. Les enfants gagneraient en stabilité et sécurité, et nous évoquons à titre le respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, convention contraignante, faut-il le rappeler et dont nous allons fêter les 30 ans de la signature.

 

En espérant un regard humain sur cette famille, je vous prie de croire à mon attachement aux valeurs républicaines, solidaires et fraternelles qui fondent notre République.