Après les 7 solidaires de Briançon déjà condamnés en première instance le 13 décembre 2018, 2 maraudeurs solidaires sont convoqués le 10 janvier au tribunal correctionnel de Gap parce
qu’ils ont été interpelés alors qu’ils apportaient de l’aide à des personnes en détresse.
Nous nous levons pour dire non à ces frontières dressées uniquement contre les personnes vulnérables, les désignant ainsi de manière cynique, raciste et criminelle comme des indésirables et pour
- exprimer notre soutien aux deux maraudeurs poursuivis et
exiger leur relaxe,
- affirmer le droit de circulation pour tous (art.
13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme) en
rappelant qu’il n’y a pas d’étranger sur cette planète,
- pour dire stop aux violences policières partout
où elles s’exercent contre les exilés, les sans-papiers, les
discriminés, les manifestants…,
- pour dire stop aux dérives de l’Etat de droit qui
ordonne ces violences