11 - Aude

Rassemblement pour la journée des droits de l’enfant

Journée internationale des droits de l’enfant
RESF 11 vous invite à participer au rassemblement prévu pour cette journée
le mercredi 22 novembre 2023 à 17 heures
place Carnot à Carcassonne

A l’occasion du 34ème anniversaire de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant) ,
nous, RESF 11 demandons

pour les enfants de familles sans-papiers, les mineur.es non accompagné.es, les jeunes majeur.es :

  • la protection
  • la mise à l’abri
  • le droit à la scolarisation
  • 
et le respect de tous les droits énoncés dans la convention des droits de l’enfant

Considérer - en premier - l’intérêt supérieur de l’enfant est une obligation pour tous.
Cela ne peut pas être une option.

Particulièrement attachés à la protection et au respect des droits des enfants, nous y veillons or nous constatons que ce principe est aujourd’hui bien souvent loin d’être appliqué dans ce pays.

Le droit d’être mis à l’abri, d’être secouru et d’avoir des conditions de vie décente n’est pas respecté en ce qui concerne les Mineurs Non Accompagnés (MNA) : pas de lieux d’hébergement adaptés aux jeunes filles et à de très jeunes enfants, refus de mise à l’abri des MNA dans certains départements, etc.

Le droit d’être soigné et protégé des maladies risque d’être mis à mal avec le nouveau projet de loi sur l’immigration. Les conditions de vie des enfants sans papiers et de leurs familles deviennent de plus en plus précaires.

De nombreux enfants invisibilisés sont non scolarisés en France et par là même privés du droit à l’éducation. Il a été demandé à à la Première ministre de tenir son engagement pris en 2021, celui de créer un Observatoire de la non-scolarisation.

En 2022, 94 enfants ont été enfermés dans des Centres de rétention administrative en métropole et un nombre bien supérieur à Mayotte. Cet enfermement va à l’encontre de l’intérêt supérieur de l’enfant qui ne peut pas être satisfait dans un milieu le privant de liberté. La Cour européenne a condamné la France 11 fois pour ce motif.

Pourtant, l’article 27 de la CIDE précise que « Les États parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social ».

La France ne respecte donc pas ses engagements alors qu’elle a signé et ratifié la Convention des droits de l’enfant en 1990.

Nous avons aussi à cœur d’être sur la place publique pour défendre et soutenir la cause des enfants dans le monde, victimes de conflits, de violences de tout type, de discrimination, d’’expoitation.
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