43 - Haute-Loire

SOLIDARITE AVEC LES MIGRANTS Samedi 18 décembre 2021, JOURNEE INTERNATIONALE DES MIGRANTS

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né-E, notre pays s’appelle SOLIDARITE

Nous avons dû, cause réglementations COVID, reporter notre beau projet "plizir potager " qui devait avoir lieu ce 18 décembre à la MPT de Chadrac, proposait de nombreuses animations, une soupe partagée, un concert de plusieurs groupes en soirée... Tout était ficelé, et plouf !
Une grande énergie a été mise dans la préparation, nous n’abandonnons pas ce projet, ce sera pour le printemps !!

La conviction de la nécessité de notre combat au côtés des migrants, nous appelons à un RDV devant la mairie du Puy à 10h, avec des pancartes en nombre :

Pour la Journée internationale des migrants : ce 18 décembre 2021, affirmons encore notre solidarité avec les migrants !

D’où que l’on vienne, où que l’on soit néE
Notre pays s’appelle Solidarité



« Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969)


Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit néE, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.



Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.



Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.


Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.

Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.

Car notre pays se meurt. Il s’appelle Egalité.



Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.



Pour l’avenir. Si la planète brûle et si le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Viser cela ne fait que nourrir l’incendie.
Nous dénonçons toutes les formes de racisme, d’islamophobie et d’antisémitisme. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès et l’abrogation de la loi contre le séparatisme.



Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certainEs, c’est la liberté de touTEs qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi sécurité globale, la vérité et la justice pour les victimes de violences policières et la suppression des IRTF, la fermeture des CRA.



Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration ne sont pas seulement faux économiquement, ils ne font que justifier toutes les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales et aggravent les conditions de touTEs les salariéEs.
Nous revendiquons l’égalité des droits pour touTes, à la santé, au logement, à l’éducation et à des revenus décents. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.



Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. A faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrantEs, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion. A partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire…



Nous appelons notre pays à se lever en masse, à montrer sa réalité :

- en multipliant les initiatives de toutes sortes
- dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble le même jour le samedi 18 décembre à l’occasion de la Journée internationale des migrantEs
- à Paris pour une manifestation nationale le 19 (ou le 20) mars à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme.



Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.