75 - Paris

UNE PLUIE DE REFUS DE TITRES DE SEJOUR ET D’OBLIGATIONS DE QUITTER LE TERRITOIRE Au LYCEE HECTOR GUIMARD, A PARIS !

Il n’aura fallu que quelques semaines au nouveau Préfet de Police de Paris pour marquer le ton.. En l’espace de 2 semaines et en pleine période d’examens, une pluie d’OQTF s’abat sur les lycéens du Lycée Hector Guimard, dans le 19ème arrondissement de Paris.

Les 3 premiers lycéens à pâtir de ces décisions expéditives, de ces « OQTF Copiés collés » sont :

Issiaka C. , né le 20 décembre 1999 , scolarisé en Terminale Pro, de nationalité ivoirienne, a reçu son refus de titre et l’OQTF le 4 mai après un premier dépôt de demande déposé le 17 décembre dernier ; Issiaka a été parrainé à la Mairie du 19ème en 2018

Eslam E , jeune égyptien, né le 20 novembre 1998, et scolarisé en CAP ; Il a déposé sa demande le 25 mars et reçu son OQTF le 13 mai ; La Préfecture n’a, pour une fois, pas trainé pour statuer

Bakary B, jeune malien né le 2 juillet 1998, arrivé en France avant 16ans, avec une promesse d’embauche en poche et en attente d’une décision depuis des semaines, a également reçu son refus assujetti d’une OQTF hier ; Bakary a également été parrainé à la Maire du 19ème.

Monsieur Le Préfet, que nous vaut cette dégradation rapide dans le traitement des demandes de régularisation des lycéens étrangers ?

Sachez que l’ensemble de la communauté éducatrice du lycée est choqué ; les enseignants, les personnels, les élèves, les militants du RESF et leurs soutiens, ne comprennent pas ces décisions injustes et « à la chaine », sans aucune considération des parcours courageux de ces jeunes. Monsieur Le Préfet, réalisez-vous que ces jeunes sont motivés, engagés à l’école ou dans des projets professionnels et, qu’en l’espace d’un instant, tous leurs rêves s’écroulent ?

Nous demandons expressément que Issaka, Eslam et Bakary puissent continuer à poursuivre leurs études en France et mener à bien leurs projets professionnels. Ces jeunes sont un atout pour la France !

Pour cela nous demandons, Monsieur le Préfet, que soit annulée leur OQTF et qu’un titre de séjour leur soit remis