Fadhila BRAHIM est une mère d’élèves :
Jihen, en 2nde au lycée Adolphe Chérioux de Vitry (94) et
Zied en BTS au lycée Marcel Pagnol d’Athis-Mons (91).
Elle vit en France depuis 2018 avec ses enfants, séparée de son ex-mari et en instance de divorce. En octobre 2023, après cinq ans de présence en France et en tant que mère d’enfants scolarisés, elle a demandé une admission exceptionnelle au séjour, comme la circulaire Valls du 28 novembre 2012 le lui permet.
La préfecture du Val-de-Marne lui a notifié en réponse une OQTF (obligation de quitter le territoire français), affirmant que ses enfants sont « nés en Algérie et de nationalité algérienne, dont deux résident en France ».
C’est faux ! Tous ses enfants sont Tunisiens et résident en France. Zied a un titre de séjour étudiant et les deux aînés, salariés, n’arrivent pas à obtenir un impossible rendez-vous depuis que la « dématérialisation » a rendu la préfecture inaccessible.
La préfecture affirme même que Fadhila manque « de liens privés et familiaux sur le territoire inscrits dans la durée et la stabilité ». Qu’est-ce qu’il lui faut ? Ses deux parents sont Français, tous ses frères et sœurs sont Français, toute sa famille réside en France ! Pour la préfecture, Fadhila « ne justifie d’aucune source de revenus », alors qu’elle a montré les documents prouvant son travail dans l’aide à la personne comme femme de ménage, ainsi qu’une promesse d’embauche.
Les services de Monsieur Darmanin préfèrent décidément des sans-papiers précaires et surexploités à des immigrés régularisés.
Lycéens, enseignants, parents d’élèves ou simples citoyens, nous exigeons que l’OQTF soit abrogée, et que Fadhila reçoive un titre de séjour « vie privée et familiale » lui permettant de poursuivre sa vie auprès de sa famille en France. Respectez le droit à l’Education et à vivre en famille pour Zied et Jihen !
Alors signons les plus nombreux possibles la pétition qui suit :