Victoria, Glory, Esther et Camilla doivent rester parmi nous
Ekaette Obot et ses quatre enfants sont arrivés du Nigéria le 1er septembre 2019. Ils ont fui leur pays pour éviter que les petites filles subissent la mutilation traditionnelle (excision). Victoria a maintenant presque 15 ans, Glory a 10 ans, Esther presque 5 ans et le petit dernier Camilla a bientôt 4 ans.
A Dieppe, la famille est logée par le Cada mais doit quitter son appartement car Mme Obot a été déboutée du droit d’asile. Récemment, celle-ci a reçu une OQTF (Obligation de quitter le territoire français).
Les quatre enfants sont scolarisés et sont tous très bien intégrés dans leurs écoles respectives. Ils parlent bien le français et montrent un comportement très adapté, une volonté d’apprendre et de progresser. Victoria est même déléguée de classe en 3e. Les deux aînées fréquentent le Conservatoire de musique de Dieppe où elles apprennent le violon et le piano, les plus petits participent aux activités des centres de loisirs. Ekaette Obot, quant à elle, suit des cours de français et est inscrite aux ateliers « Vie quotidienne et citoyenneté » organisés deux fois par semaine. Elle pratique aussi régulièrement une activité sportive et fait partie d’une chorale. Par ailleurs, elle cultive des légumes dans le jardin « d’Ici et d’ailleurs » géré par l’association Information solidarité réfugiés.
Toute la famille est très impliquée dans les activités de l’Armée du Salut.
Les quatre enfants ont été parrainés par des élus de la mairie de Dieppe le 18 décembre dernier.
Nous, comité de soutien, la FCPE, la FSU et RESF Dieppe réclamons la régularisation d’Ekaette Obot afin que ses enfants puissent étudier sereinement et envisager un avenir heureux dans notre pays.